LES MINERAUX, ACTEURS CLES DE L’IMMUNITE
ISALTIS conçoit et développe des minéraux organiques de haute biodisponibilité. Certains d’entre eux sont particulièrement critiques pour le métabolisme immutaire, notamment le zinc, le cuivre et le magnésium.
Pour en savoir plus, voici notre « white paper » dédié au rôle des nutriments dans la fonction immunitaire :
SOUTENIR LES DEFENSES NATURELLES
La fonction principale du système immunitaire est de protéger notre corps des maladies par la reconnaissance et l’élimination des agents pathogènes (virus, bactéries), des cellules infectées ou cancéreuses, etc. Son corollaire est la reconnaissance des antigène environnementaux (aliments, substances aéroportées…) comme non nocifs : c’est la tolérance immunitaire. Quand le corps humain remplit parfaitement ces 2 rôles, c’est l’homéostasie. Mais si la réponse immunitaire est dépassée, infections et maladies peuvent survenir. Également, une faible tolérance immunitaire peut conduire aux réactions allergiques et maladies auto-immunes.
Le zinc, partenaire des défenses immunitaires
Le zinc est l’oligoélément le plus présent en quantité dans le métabolisme humain après le fer. Il est présent dans le fonctionnement de plus de :
- 2000 métalloprotéines et métalloenzymes, c’est-à-dire des protéines ou des enzymes qui ont pour cofacteur un métal et qui ne peuvent pas fonctionner sans (zinc, mais aussi cuivre, manganèse, etc.). Le zinc est par exemple cofacteur de la thymuline, hormone du thymus impliquée dans la maturation des lymphocytes T.
- 750 facteurs de transcription « zinc-finger » permettant la transcription des gênes
Le corps humain ne possédant pas de réserve en zinc, il est important qu’un apport régulier soit effectué.
Le zinc a plusieurs fonctions, et est essentiel à tout le monde. Il favorise la santé de la peau et des cheveux, améliore la régulation de la glycémie, est nécessaire à la croissance cellulaire (réplication de l’ARN et de l’ADN), aux fonctions cérébrales, aux fonctions reproductives, au fonctionnement thyroïdien, à la vision (diurne et nocturne), la coagulation sanguine, la modulation de l’humeur, et surtout, dans l’efficacité de la réponse immunitaire.
Les déficiences légères en zinc sont très courantes, notamment dans notre société moderne dans laquelle l’utilisation massive de pesticides et l’agriculture/l’élevage intensifs a diminué les contenus en minéraux des aliments. On estime que 20% de la population est déficient en zinc.
Certaines catégories de population sont plus carencées en zinc que d’autres, notamment :
– les végétariens (car dans les aliments le zinc se trouve plutôt dans la viande et les fruits de mer)
– les malades atteints d’hépatite ou du HIV (d’ailleurs le zinc est conseillé en combinaison avec les antirétroviraux)
– les malades du foie et de l’intestin
– les personnes âgées (interactions médicamenteuses, altérations des fonctions intestinales,…)
Le zinc est un modulateur de la réponse immunitaire.
Il a ainsi 2 fonctions dans ce domaine :
- Le zinc renforce l’immunité via l’activation des lymphocytes B et T
- Il empêche la réplication virale et donc l’intensité et la durée des symptômes de l’infection
On note également, et c’est particulièrement important dans un contexte de pandémie mondiale au Covid-19 : le zinc inhibe la cytokines proinflammatoire (interleukine-6), et peut donc être d’un soutien efficace pour limiter ce qu’on appelle l’orage cytokinique caractéristique du Covid-19, et mortel pour l’être humain.
Le gluconate de zinc a aussi un effet prouvé sur les symptômes du Covid-19 : la perte du goût et de l’odorat.
Faire le bon choix du complément en zinc
L’efficacité d’un complément alimentaire à base de zinc dépend en majorité de la forme chimique sous laquelle le zinc est présent. En effet, le sel de zinc doit être soluble et couplé à un vecteur organique que le métabolisme humain sera susceptible de reconnaître et d’assimiler.
Par exemple, un carbonate, un oxyde ou un sulfate de zinc contiendra une haute proportion en zinc mais ces formes étant pas ou peu solubles et ces vecteurs pas biomimétiques, le sel minéral ne sera pas assimilé mais excrété par le corps.
En revanche, des formes organiques telles que :
- Le gluconate de zinc
- Le citrate de zinc
- Le lactate de zinc
Qui ont des teneurs en zinc un peu moins élevées sont quant à elles parfaitement reconnues et biodisponibles.
Le magnésium : activateur de vitamine D et partenaire de la diminution du stress
Les nutriments fonctionnent souvent de manière coordonnée au sein du métabolisme humain. Par exemple, magnésium et vitamine D sont corrélés : le magnésium participe à l’activation de la vitamine D, et en retour la vitamine D augment l’absorption du magnésium. Plusieurs études cliniques démontrent l’efficacité d’une supplémentation en magnésium sur la synthèse de la vitamine D, et des bénéfices apportés par ces 2 nutriments. Une étude clinique de 2020, spécifique au traitement des patients atteints par la Covid-19 utilise d’ailleurs une combinaison de vitamine D, B12 et de magnésium.
En outre, cela fait plusieurs années que les chercheurs en biologie soupçonnent un lien entre stress et affaiblissement des défenses immunitaires, mais le mécanisme demeurait jusque-là inconnu. Cela a été confirmé cette année 2020 avec une étude de l’INSERM qui a démontré un effet du stress sur les récepteurs β-2 adrénergiques dont la stimulation réduit la réponse immunitaire (en paralysant les cytokines). Le stress diminue aussi les capacités de rétablissement en monopolisant une partie des ressources immunitaires.
Les infections récurrentes, même de simples rhumes, démontrent un système immunitaire affaibli, et un système affaibli ne peut plus lutter convenablement contre de nouvelles infections, c’est donc un cercle vicieux. Pour briser ce cercle infernal, il faut donc agir à la fois sur :
- Le système de défense immunitaire
- Le stress
Le stress atteint un nombre de processus du métabolisme (fréquence cardiaque, respiratoire, contraction des muscles…) mais on sait désormais qu’il active également la production de globules blancs actifs pouvant endommager les tissus sains. Il endommage également la paroi intestinale qui devient le lieu de réactions inflammatoires, diminuant l’absorption des nutriments nécessaires au bon fonctionnement du corps humain.
Faire le bon choix du complément en magnésium
Notre mode de vie moderne induit une pauvreté d’apports en minéraux par l’alimentation (diminution de la richesse des sols, emploi de pesticides, interactions avec les médicaments, l’alcool, le thé et le café etc). Il est donc intéressant de songer à des apports en minéraux sous forme de cures de compléments alimentaires régulières.
Cependant, comme pour le zinc, toutes les formes de magnésium ne se valent pas. Oxydes, chlorures et carbonates de magnésium ont une biodisponibilité basse (car peu solubles, et vecteurs du magnésium non « biomimétiques »). Un sulfate de magnésium aura même des propriétés laxatives an plus de sa très basse biodisponibilité.
Des formes organiques, telles que :
- Le glycérophosphate de magnésium (également source de phosphore)
- Le lactate de magnésium
- Le gluconate de magnésium
- Le citrate de magnésium
Sont des formes solubles et reconnues par l’organisme. Elles sont parfois combinées avec des vitamines (B6 notamment) et du sélénium. Une nouvelle génération de compléments anti-stress combinent même du glycérophosphate de magnésium avec des souches de probiotiques pour un effet bénéfique sur le stress encore plus important.
Tous ces actifs sont utilisables en nutrition (compléments alimentaires, boissons, fortification d’aliments…).
La plupart d’entre eux sont également certifiés GMP Pharma et disposent d’un dossier pharmaceutique complet pour une utilisation en médicament.