Santé : un oligoélément essentiel
Le cuivre est un oligoélément essentiel, présent en petite quantité dans le métabolisme humain (env. 100mg chez l’adulte). Il est essentiel au fonctionnement de nombreuses enzymes, et intervient dans le métabolisme de nombreux nutriments : glucides, lipides et fer.
Il intervient :
- dans la respiration cellulaire comme constituant de la cytochrome C oxydase
- en tant que co-facteur de la superoxyde dismutase, il a un rôle prédominant dans la lutte contre le stress oxydatif (les radicaux libres)
- dans la formation de l’elastine et du collagène des tissus (peau, cartilages osseux, vaisseaux…)
- les amidases qui interviennent dans la synthèse de neuropeptides
- dans la fonction immunitaire
- dans le métabolisme du fer (oxydation du Fe2+ en Fe3+), ce qui explique pourquoi la carence en cuivre peut créer une anémie
- dans la minéralisation des os
- dans la synthèse de la mélanine
Le cuivre circule dans le sang lié à l’albumine et est absorbé au niveau de l’intestin, puis distribué vers les sites cible : os, muscles, cerveau et foie.
Cuivre et immunité
Des recherches récentes ont démontré un lien entre la présence réduite d’interleukine-2 en cas de déficience en cuivre, ce qui induit une réduction de la prolifération des lymphocytes T, responsables de l’immunité cellulaire. Le taux de neutrophiles (globules blancs de la réponse immunitaire naissant dans la moelle osseuse) est également réduit, ainsi que leur capacité à générer des anions superoxydes et détruire les microorganismes ingérés, et ce, même en cas de déficience minime (neutropénie).
Effet bactéricide
Le cuivre a un effet antibactérien connu. Il est utilisé comme antiseptique dans des préparations dermatologiques, souvent avec le zinc.
Fonction bactéricide dans le métabolisme humain
Cuivre et zinc avaient un rôle déterminant dans la fonction immunitaire innée. Cependant, depuis 2015, des études montrent que ces minéraux auraient également une fonction directe sur la survie des pathogènes ayant attaqué l’hôte.
C’est une voie de recherche extrêmement récente, et les mécanismes ne sont pas encore clairement identifiés pour ce qui est du cuivre. Néanmoins, l’hypothèse retenue est que les phagocytes capteraient directement le cuivre libre disponible et l’utiliseraient comme un propre agent antibactérien qui serait toxique pour la survie du pathogène dans l’organisme hôte.
La supplémentation en cuivre
L’efficacité d’un complément alimentaire à base de cuivre dépend en majorité de la forme chimique sous laquelle le cuivre est présent. En effet, le sel de cuivre doit être soluble et couplé à un vecteur organique que le métabolisme humain sera susceptible de reconnaître et d’assimiler.
Par exemple, un sel inorganique tel qu’un sulfate de cuivre contiendra une haute proportion en zinc mais ces formes étant pas ou peu solubles et ces vecteurs pas biomimétiques, le sel minéral ne sera pas assimilé mais excrété par le corps de façon potentiellement violente (diarrhées, vomissements).
En revanche, des formes organiques telles que le gluconate de cuivre sera parfaitement biodisponible.
Le cuivre en cosmétique
En application topique, le cuivre est impliqué dans :
- la défense contre les radicaux libres en tant que cofacteur de la superoxyde dismutase, l’enzyme de lutte contre le stress oxydatif, et agit donc contre le vieillissement de la peau
- la synthèse de mélanine et donc le bronzage, la protection contre les UV
- la cicatrisation de la peau
Le garde cosmétique fabriqué par ISALTIS se nomme Mineralis Gu/Cu.
Téléchargements
Gluconate de cuivre
GLUCONATE DE CUIVRE (Givobio GCu) Le Gluconate de Cuivre est une forme hautement biodisponible et ...