Gluconate de zinc
Disponible en grades pharma et nutrition, notre gluconate de zinc est une forme de zinc hautement biodisponible, soluble et aux propriétés organoleptiques intéressantes.
Il contient 14,4% de zinc minéral, et le vecteur gluconate assurant sa biodisponibilité est d’origine végétale, certifiée sans OGM ni pesticides. Les matières premières qui le composent sont sourcées en Europe, au plus près de chez nous.
Applications pharmaceutiques
Notre gluconate de zinc est certifié GMP par l’ANSM. Il dispose d’un CEP déposé auprès de l’EDQM, ainsi que d’études de stabilité en conditions ICH, et d’analyse des impuretés élémentaires. Nous délivrons à nos clients une lettre d’accès au CEP, ainsi que le CTD complet si nécessaire. Notre gluconate de zinc pharma est utilisé dans de nombreux médicaments indiqués dans la lutte contre l’acné et pour l’amélioration des défenses immunitaires.
Grades disponibles : PE et USP
Applications nutrition
Le gluconate de zinc food fabriqué chez Isaltis bénéficie des mêmes standards qualité que le grade pharma, avec une spécification dédiée pour la nutrition (FCC).
Il est utilisé dans la composition de compléments alimentaires, de boissons renforcées en minéraux par exemple.
Caractéristiques
Statut REACH : enregistré
Bénéfices
Le zinc est l’oligoélément le plus présent en quantité dans le métabolisme humain après le fer, avec une quantité totale estimée entre 2 et 4g. La plus grande concentration de cet oligoélément est trouvée dans les muscles, les os, la peau et le foie. Il a un rôle prédominant dans beaucoup de pathologies métaboliques et chroniques : diabètes, cancers, maladies neurodégénératives. Il y a aussi une grande corrélation entre déficience en zinc et maladies infectieuses telles que la malaria, le VIH, la tuberculose, la rougeole et la pneumonie.
Le zinc est présent dans le fonctionnement de plus de :
- 2000 métalloprotéines et métalloenzymes, c’est-à-dire des protéines ou des enzymes qui ont pour cofacteur un métal et qui ne peuvent pas fonctionner sans (zinc, mais aussi cuivre, manganèse, etc.). Le zinc est par exemple cofacteur de la thymuline, hormone du thymus impliquée dans la maturation des lymphocytes T.
- 750 facteurs de transcription « zinc-finger » permettant la transcription des gênes, la synthèse de l’ADN et de l’ARN
Le corps humain ne possédant pas de réserve en zinc et de système de stockage (contrairement au fer), il est important qu’un apport journalier soit effectué.
Le zinc a plusieurs fonctions, et est essentiel à tout le monde. Il favorise la santé de la peau et des cheveux, améliore la régulation de la glycémie, est nécessaire à la croissance cellulaire (réplication de l’ARN et de l’ADN), aux fonctions cérébrales, aux fonctions reproductives, au fonctionnement thyroïdien, à la vision (diurne et nocturne), la coagulation sanguine, la modulation de l’humeur, et surtout, dans l’efficacité de la réponse immunitaire.
Les déficiences légères en zinc sont très courantes, notamment dans notre société moderne dans laquelle l’utilisation massive de pesticides et l’agriculture/l’élevage intensifs a diminué les contenus en minéraux des aliments. On estime que 20 à 30% de la population mondiale est déficiente en zinc.
Certaines catégories de population sont plus carencées en zinc que d’autres, notamment :
– les végétariens (car dans les aliments le zinc se trouve plutôt dans la viande et les fruits de mer)
– les malades atteints d’hépatite ou du HIV (d’ailleurs le zinc est conseillé en combinaison avec les antirétroviraux)
– les malades du foie et de l’intestin
– les personnes âgées (interactions médicamenteuses, altérations des fonctions intestinales,…)
Des facteurs externes peuvent aussi diminuer l’absorption du zinc :
- Un régime riche en légumes et céréales, contenant des phytates qui diminuent son absorption
- La consommation d’alcool (excrétion augmentée, effet sur le foie)
- La consommation de diurétiques
- La consommation d’antagonistes calciques (pour l’hypertension, les troubles cardiaques)
A noter au passage que le zinc intervient aussi dans le processus de vieillissement, via l’activation de la SOD (super oxyde dismutase) une protéine qui neutralise les radicaux libres générés par les processus physiologiques. Il existe aussi des types de SOD activées par les autres oligoéléments que sont le cuivre, le manganèse et le fer.
Une déficience en zinc se traduit par des symptômes extrêmement variés et peu spécifiques, ce qui fait qu’elle n’est pas toujours facilement identifiée : fatigues, infections, problèmes de peau, perte de cheveux, du goût et de l’odorat, problèmes de fertilité, de vision, etc etc. Dans le cas de carences importantes, les conséquences sont graves : système immunitaire défectueux, atrophie thymique…
Le zinc, partenaire des défenses immunitaires
Le zinc est, et c’est prouvé par de nombreuses études, un modulateur de la réponse immunitaire.
Il a ainsi 2 fonctions dans ce domaine :
- Le zinc renforce l’immunité via l’activation des lymphocytes B et T
- Il empêche la réplication virale et donc l’intensité et la durée des symptômes de l’infection
On note également, et c’est particulièrement important dans un contexte de pandémie mondiale au Covid-19 : le zinc inhibe la cytokines proinflammatoire (interleukine-6), et peut donc être d’un soutien efficace pour limiter ce qu’on appelle l’orage cytokinique caractéristique du Covid-19, et mortel pour l’être humain. D’ailleurs, on peut observer que certains symptômes du Covid-19 sont similaires à ceux d’une carence en zinc (perte de cheveux, du goût, de l’odorat, fatigue).
Une déficience en zinc se traduit par :
- Une formation, activation et maturation des lymphocytes affaiblie
- Une communication intercellulaire via les cytokines perturbée
- Une immunité innée de l’hôte affaiblie
Aliments riches en zinc et apports recommandés
La cause principale de déficience en zinc est la malnutrition, dans le sens de la carence en nutrition mais aussi des déséquilibres dans l’apport nutritionnel d’une personne.
Les aliments d’origine animale sont les plus riches en zinc et notamment : les fruits de mer (huîtres, crabes, homard, langouste) et les viandes (veau, bœuf). Les noix et les céréales également, mais avec l’inconvénient d’être également source de phytates qui diminuent sa biodisponibilité. Il est donc plus difficile pour les végétariens ou végétaliens de satisfaire les besoins en zinc.
Cependant, il est important de noter que le zinc contenu dans les aliments n’est pas entièrement assimilé par le corps humain. On estime que 15 à 40% du zinc contenu dans les aliments est réellement absorbé. Les adultes présentent un apport journalier recommandé en zinc de 8 à 11mg, et un peu plus pour les femmes enceintes (11-13mg).
Dans une situation de risque infectieux augmenté, une complémentation en zinc peut être utile à la fois pour renforcer l’immunité ou bien pour inhiber la réplication d’un virus déjà présent.
En préventif, on conseille : 15-30mg/jour de supplémentation, avec des pauses d’une semaine toutes les 3 semaines
En phase d’infection : 30-45mg/jour jusqu’à la guérison
Faire le bon choix du complément en zinc
L’efficacité d’un complément alimentaire à base de zinc dépend en majorité de la forme chimique sous laquelle le zinc est présent. En effet, le sel de zinc doit être soluble et couplé à un vecteur organique que le métabolisme humain sera susceptible de reconnaître et d’assimiler.
Par exemple, un carbonate, un oxyde ou un sulfate de zinc contiendra une haute proportion en zinc mais leur biodisponibilité est faible et les effets secondaires nombreux.
En revanche, des formes organiques telles que :
- Le gluconate de zinc
- Le citrate de zinc
- Le lactate de zinc
Qui ont des teneurs en zinc un peu moins élevées sont quant à elles parfaitement reconnues par le métabolisme (biomimétiques), solubles, sans effets secondaires et biodisponibles.
Il faut noter que la biodisponibilité du zinc dépendra aussi du régime alimentaire. En effet, certains composants présents dans les végétaux (phytates, lignine), certaines fibres, vont inhiber l’absorption du zinc.